http://www.rsr.ch/#/la-1ere/programmes/ ... 11-08-2011" onclick="window.open(this.href);return false;Au début des années 90, un jeune rasta, Buju Banton, cherche à se faire un place dans le marché de la musique "dancehall" (un dérivé plus nerveux du reggae) et va signer une chanson, qui aujourd'hui encore, fait couler beaucoup d'encre: "Boom Bye Bye".
Invités: Marc Ismaïl, journaliste et historien du reggae, et Thibault Ehrengardt, directeur de la collection Jamaïca-Insula et responsable des éditions Natty Dread.
[RADIO] "Boom Bye Bye" ou l'apologie de l'homophobie.
[RADIO] "Boom Bye Bye" ou l'apologie de l'homophobie.
Objets inanimés, avez-vous donc une âme. Qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ? A. Lamartine
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Antocha a écrit :http://www.rsr.ch/#/la-1ere/programmes/ ... 11-08-2011" onclick="window.open(this.href);return false;Au début des années 90, un jeune rasta, Buju Banton, cherche à se faire un place dans le marché de la musique "dancehall" (un dérivé plus nerveux du reggae) et va signer une chanson, qui aujourd'hui encore, fait couler beaucoup d'encre: "Boom Bye Bye".
Invités: Marc Ismaïl, journaliste et historien du reggae, et Thibault Ehrengardt, directeur de la collection Jamaïca-Insula et responsable des éditions Natty Dread.
BIIIG UP ... Au début 90's Buju n était absolument pas Rasta et c est son ami Panhead qui la rapproché des 12 Tribes ...
IRIE IRIE ...
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Biiigggggggg Up ...
Je viens d'écouter et de voire le lien sur le site !!!
Mais la , je trouves vraiment une grosse hypocrazy quand meme , parceque pour l'instant la promotion de ce morceau et a l'écoute dans l'interview ou sur le vidéo clip sur le site en lien ici !!!
Pourquoi en parler , diffuser le morceau et le clip ??? et leurs faire une BIG PUBLICITEE ???
IRIE UP ...
Je viens d'écouter et de voire le lien sur le site !!!
Mais la , je trouves vraiment une grosse hypocrazy quand meme , parceque pour l'instant la promotion de ce morceau et a l'écoute dans l'interview ou sur le vidéo clip sur le site en lien ici !!!
Pourquoi en parler , diffuser le morceau et le clip ??? et leurs faire une BIG PUBLICITEE ???
IRIE UP ...
n'exagerons rien non plus,..hein
Reste cette chanson, ...., reflet d'une incompréhension culturelle entre la Jamaïque et le reste du monde...
c'est surtout le refflet d'un manque d'éducation général,...d'une pauvreté matériel insitant au mode "survie"...
D'autre part, quand on voie les "dances" actuelles et le role de la femme, ça pourrait prêter à discussion aussi...non ?
Extraordinaire, fantastique, étonnant, monstrueux, insensé, fou !
Francis Picabia
Francis Picabia
Absolument, le slackness (qui ne date pas d'aujourd'hui d'ailleurs) n'est pas mieux que l'homophobie, lorsqu'on vois la considération de la femme dans certains clips, et les danses pratiquées sur le dancehall, en gros à part des objets sexuels, c'est quoi...?quand on voie les "dances" actuelles et le role de la femme, ça pourrait prêter à discussion aussi...non ?
asher selector a écrit :Biiigggggggg Up ...
Je viens d'écouter et de voire le lien sur le site !!!
Mais la , je trouves vraiment une grosse hypocrazy quand meme , parceque pour l'instant la promotion de ce morceau et a l'écoute dans l'interview ou sur le vidéo clip sur le site en lien ici !!!
Pourquoi en parler , diffuser le morceau et le clip ??? et leurs faire une BIG PUBLICITEE ???
IRIE UP ...
je me suis fait la meme remarque... surtout qu'à lécoute il est pas mal ce morceau

Suis sûrement pas très objectif, puisque j'ai été associé à cette chronique, mais je trouve que le journaliste, qui ne connaissait pas le sujet du tout, a trouvé un très bon ton sur une thématique complexe et sensible.
Bien sûr qu'il est plus commode de faire comme si cette thématique n'existait pas, mais malheureusement ce n'est pas le cas. Chaque fois que je suis invité à parler de reggae et de Jamaïque, le sujet revient sur la table. Alors personnellement, je préfère essayer d'expliquer ce que j'en ai compris, de contextualiser.
Surtout que cette question met en relief un aspect important de la société JA, qui est globalement, sur de nombreux points, extrêmement conservatrice et bigote. Peut-être que "l'incompréhension culturelle" ne se situe pas entre JA et " reste du monde", mais avec notre monde ouest-européen du moins, j'en suis convaincu. Je me suis retrouvé à débattre de ce sujet à l'Uni de Kingston, et je vous garanti que le fossé qui existe était béant, et qu'il fallait soigneusement choisir ses mots...
Je comprends ton point de vue Asher, mais à ce moment-là, chaque documentaire traitant de la montée du nazisme pourrait être accusée de faire la promotion de cette idéologie en montrant des discours d'Hitler. Il y aura sûrement dans la masse des téléspectateurs un type qui se dira "eh, mais il est pas si mal ce petit moustachu !"
Pour ce qui est de la misogynie, qui est effectivement effrayante dans la musique JA - qui ne fait que refléter la société -, je ne la classerai quand même pas dans la même catégorie que l'homophobie. Malgré des textes du genre "woman is the roots of all evil" (et après tout c'est écrit - ou du moins bien suggéré - dans la bible...), je n'ai jamais entendu un morceau disant "les femmes sont une abomination au regard de Dieu, il faut leur faire sauter la tronche, ou les brûler dans leur voiture..." Après, c'est vrai qu'il existe des textes frôlant l'incitation à la violence conjugale.
Pour ceux que le sujet intéresse, je vous recommande les livres "Sound clash : Jamaican dancehall culture at large" de Carolyn Cooper, et "Inna di dancehall : Popular culture and the politics of identity in Jamaica" de Donna Hope. Je ne partage de loin pas tous leurs points de vue, mais c'est extrêmement intéressant de lire le point de vue de deux femmes jamaïquaines sur ces questions (slackness, image de la femme, homophobie, apologie de la violence)
Bien sûr qu'il est plus commode de faire comme si cette thématique n'existait pas, mais malheureusement ce n'est pas le cas. Chaque fois que je suis invité à parler de reggae et de Jamaïque, le sujet revient sur la table. Alors personnellement, je préfère essayer d'expliquer ce que j'en ai compris, de contextualiser.
Surtout que cette question met en relief un aspect important de la société JA, qui est globalement, sur de nombreux points, extrêmement conservatrice et bigote. Peut-être que "l'incompréhension culturelle" ne se situe pas entre JA et " reste du monde", mais avec notre monde ouest-européen du moins, j'en suis convaincu. Je me suis retrouvé à débattre de ce sujet à l'Uni de Kingston, et je vous garanti que le fossé qui existe était béant, et qu'il fallait soigneusement choisir ses mots...
Je comprends ton point de vue Asher, mais à ce moment-là, chaque documentaire traitant de la montée du nazisme pourrait être accusée de faire la promotion de cette idéologie en montrant des discours d'Hitler. Il y aura sûrement dans la masse des téléspectateurs un type qui se dira "eh, mais il est pas si mal ce petit moustachu !"
Pour ce qui est de la misogynie, qui est effectivement effrayante dans la musique JA - qui ne fait que refléter la société -, je ne la classerai quand même pas dans la même catégorie que l'homophobie. Malgré des textes du genre "woman is the roots of all evil" (et après tout c'est écrit - ou du moins bien suggéré - dans la bible...), je n'ai jamais entendu un morceau disant "les femmes sont une abomination au regard de Dieu, il faut leur faire sauter la tronche, ou les brûler dans leur voiture..." Après, c'est vrai qu'il existe des textes frôlant l'incitation à la violence conjugale.
Pour ceux que le sujet intéresse, je vous recommande les livres "Sound clash : Jamaican dancehall culture at large" de Carolyn Cooper, et "Inna di dancehall : Popular culture and the politics of identity in Jamaica" de Donna Hope. Je ne partage de loin pas tous leurs points de vue, mais c'est extrêmement intéressant de lire le point de vue de deux femmes jamaïquaines sur ces questions (slackness, image de la femme, homophobie, apologie de la violence)
"Reggae music is not not something that you hear, it's something that you feel. And if you don't feel it you can't know it" Peter Tosh
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Et puis, je sais pas chez vous les gars, mais j'ai pas mal de gens autour de moi (j'ai pas dit des potes), en France ou en Espagne, deux pays dit "civilisés", qui ne peuvent pas voir les homosexuel(le)s en peinture... Ça vaut pas mieux... Et je ne parle pas de l'image de la femme... (j'aborde même pas le sujet de la xénophobie).Loopi a écrit :n'exagerons rien non plus,..hein
Reste cette chanson, ...., reflet d'une incompréhension culturelle entre la Jamaïque et le reste du monde...
c'est surtout le refflet d'un manque d'éducation général,...d'une pauvreté matériel insitant au mode "survie"...
Don't you ever introduce me to your chicks, because I'm feeling hot and I'm feeling very sick (Tony Tuff)